Dans le domaine du commerce en ligne, la responsabilité des plateformes est souvent sujette à débat. Selon Wajdi Baccouche, directeur général de l’agence de marketing Eminence, la qualité des produits n’est pas la priorité de sites comme Temu, Alibaba ou AliExpress. En tant qu’intermédiaires, leur responsabilité est limitée légalement, laissant aux vendeurs et aux acheteurs le soin de prendre leurs propres responsabilités.
Cependant, des cas comme celui de Wish montrent que des sanctions peuvent être imposées, comme le déréférencement du site. La DGCCRF a révélé que 90 % des appareils électriques analysés sur Wish étaient dangereux, ce qui a conduit à des mesures coercitives.
Temu a réagi après des signalements, retirant les offres illicites. Toutefois, la plateforme insiste sur le fait que les vendeurs sont responsables de leurs produits. Cette position soulève des interrogations sur la responsabilité des plateformes dans la vente de produits dangereux ou illégaux, malgré leurs déclarations de non-responsabilité.
La situation de Patricia rappelle aux acheteurs en ligne de faire preuve de prudence, surtout lorsqu’ils achètent des produits étrangers, avec le risque de factures plus élevées pour les commandes hors de l’UE.
En somme, bien que les plateformes de commerce en ligne se déchargent souvent de leur responsabilité, leur rôle d’intermédiaires facilite indéniablement la vente de produits potentiellement dangereux ou illicites.
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